Brevet chuteur opérationnel
Insigne Français - Insigne Parachutiste
Fabrication métallique du brevet de chuteur opérationnel , fabrication Drago Paris avec attache à barrette à boules. La chute opérationnelle est le nom donné aux techniques de parachutage...
En savoir plus
Descrition détaillé
Fabrication métallique du brevet de chuteur opérationnel , fabrication Drago Paris avec attache à barrette à boules.
La chute opérationnelle est le nom donné aux techniques de parachutage militaire de personnel et de matériel à haute altitude. Les techniques utilisées sont appelées MFF (Military Freefall, « chute libre militaire ») dans les Forces armées des Etats-Unis.
Ces techniques demandent une formation beaucoup plus pointue que le parachutisme militaire de base et elles sont essentiellement réservées aux forces spéciales. Leur principale utilité est de garantir une plus grande sécurité de l'avion largueur face aux défenses antiaériennes adverses car il opère à une plus grande altitude, et dans le cas des sauts type SOTGH/HAHO, à une plus grande distance de la zone d'atterrissage par rapport à un parachutage à ouverture commandée.
La chute opérationnelle se divise en deux grandes catégories, selon que l'ouverture du parachute se fait à ouverture commandée ou à ouverture manuelle. Dans les deux cas, le largage des chuteurs se fait à haute altitude, de 8 000 à 10 000 m. Cela correspond à l'altitude limitée par les possibilités des transporteurs.
Les sauts se font le plus souvent de nuit.
La technique la plus ancienne de chute opérationnelle se fait avec l'ouverture du parachute à basse altitude. Elle est appelée HALO pour High Altitude-Low Opening, « haute altitude, ouverture basse ». Le SOGH, Saut Opérationnel à Grande Hauteur, de l'armée française n'est pas considéré comme une technique HALO car il se déroule entre 1 200 mètres et 4 000 mètres maximum.
Les techniques HALO se sont développées à partir des tests menées par l'US Air Force depuis les années 1940 sur des systèmes d'éjection et de parachute destinés aux pilotes d'avions volant à haute altitude. Dans le cadre de ces essais, le colonel Joseph Kittinger effectua le premier saut connu à haute altitude, le 16 août 1960, à près de 31 300 m.
Il est difficile d'attribuer exactement la paternité des sauts HALO, le saut en ouverture retardée à des altitudes de plus en plus élevées ayant été testé dans diverses unités parachutistes depuis la fin des années 1950. À cette époque, le 1er bataillon parachutiste de choc, un des deux bataillons de la 11e DBPC, explore ces techniques pour faciliter les atterrissages sur zones non préparées. Surnommés « chuteurs musette », ces chuteurs peuvent être considérés comme les précurseurs des chuteurs opérationnels3. De son côté, la CIA met au point des techniques similaires pour parachuter des Tibétains dans les montagnes himalayennes en Chine communiste.
Le premier emploi de ces techniques au combat eut lieu pendant la guerre du Viêt Nam par des commandos du MACV-SOG à la fin de 19705. À la fin des années 1970, des unités de contre-terrorisme expérimentent des sauts HALO de masse pour infiltrer des équipes d'assaut de plusieurs dizaines d'hommes sur les lieux de prises d'otages.
Le HALO est utilisé pour parachuter des hommes à une altitude suffisamment élevée pour que l'avion vole au-dessus des niveaux d'engagement par les missiles sol-air adverses.
Lors d'un saut HALO typique, les chuteurs sautent de l'appareil, tombent en chute libre puis, une fois arrivés à basse altitude, ouvrent leur parachute. La combinaison de la haute vitesse de chute et de faible vitesse horizontale permet d'éviter la détection par radar.
Le matériel lourd à parachuter est extrait hors de l'avion par un parachute, puis tombe en chute libre jusqu'à une altitude où son parachute cargo s'ouvre pour permettre un atterrissage à basse vitesse. Le personnel doit ensuite le récupérer sur son lieu d'atterrissage.