5e RSA AB
Insigne Français - Insigne Cavalerie/Blindé
Insigne du 5e régiment de spahis Algériens de fabrication Arthus Bertrand Paris, chiffre 5 sur une étrivière soutenant un écu bleu aux 3 fleurs de lys, inscrit dans un croissant .Prévu par...
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Descrition détaillé
Insigne du 5e régiment de spahis Algériens de fabrication Arthus Bertrand Paris, chiffre 5 sur une étrivière soutenant un écu bleu aux 3 fleurs de lys, inscrit dans un croissant .
Prévu par décret ministériel du 15 mai 1914, le régiment est créé le 6 juin 1914 en Algérie, alors sous domination française. Son état-major est basé à Sidi Bel Abbés. Il est constitué de 5 escadrons sous les ordres du colonel de Bouillon. Un 6e escadron est créé le 11 septembre 1914.
Les trois premiers escadrons servent au Maroc. Les autres escadrons sont envoyés combattre en France dans des régiments de marche. Le 18 octobre 1917, le 1e escadron du 1e régiment de spahis est versé au régiment où il prend le numéro 7. Une partie de cet escadron forme le 1er mars 1918 le peloton de mitrailleur du régiment, le reste constitue avec les éléments de dépôt le 8e escadron le 11 juillet 1918. Un 9e escadron est formé le 2 février 1919. Ces deux escadrons partent en France1. Les 1er, 2e et 3e escadrons du régiment sont principalement chargés de missions d'escorte de convois et de reconnaissance, notamment à Boudnib au Maroc et dans la région de Béchar en Algérie. Les 4e et 5e escadrons participent, quant à eux, à la campagne en France métropolitaine. Le 4e escadron débarque à Marseille le 4 septembre 1914 et participe aux combats dans la région de Compiègne. Il s'illustre ensuite dans la bataille de la Marne jusqu'au 17 octobre. Il participe à l'offensive sur la Somme en septembre 1915, puis aux combats à Aix-Noulette, à Jonchery, à Larzicourt et en Lorraine. Il rentre en Algérie en septembre 1917 et stationne à Aïn Sefra jusqu'au 8 juillet 1918. Il est enfin affecté à la 48e division d'infanterie jusqu'à l'Armistice. Le 5e escadron est composé principalement de jeunes recrues engagées en août et septembre 1914. Il arrive en France le 3 octobre 1914. Arrivé à Pierrefonds le 9 octobre, il constitue, avec deux escadrons du 7e régiment de Spahis et un du 1er régiment de Spahis, le 7e régiment de marche de Spahis, commandé par le colonel Féraud-Giraud. En 1915, il participe aux combats dans l'Oise et notamment, les 5 et 6 juin, à l'attaque de Quennevières2 et à la tenue des tranchées à Bailly. En avril 1916, il participe à l'offensive sur la Somme. Il rentre ensuite en Algérie ; il arrive à Saïda le 6 octobre 1917. Il est rappelé en France le 9 juillet 1918 pour être intégré à la 38e division d'infanterie. Le 9 décembre 1918, moins d'un mois après la signature de l'Armistice, il participe au défilé des troupes à l'occasion de la visite du Président de la République Raymond Poincaré et du Président du Conseil Georges Clemenceau. Le 6e escadron est quant à lui chargé principalement de la surveillance du littoral algérien jusqu'en juillet 1918. A cette date, il part pour la France où il intègre la 2e division marocaine et participe aux combats dans l'Oise et l'Argonne. Enfin, les 7e et 8e escadrons du régiment sont formés par le 1er escadron du 1er régiment de Spahis. Tandis qu'une partie de cet escadron gère la formation du peloton de mitrailleurs du régiment au sein du 7e escadron, le reste forme le 8e, créé formellement le 11 juillet 1918. Ce dernier débarque à Marseille le 3 août 1918 et rejoint la région d'Estrées-Saint-Denis où il effectue principalement des missions de reconnaissance et d'escorte.
Le régiment est dissous en 1919. Il est à nouveau mis sur pieds de 1921 à 1927 lors de la guerre du Rif.
Il a encore une brève existence à Médéa entre le 1er janvier 1944 et 1er juin 1946. Le régiment est formé en 1944 par des éléments 7e régiment de spahis algériens, avant que ses spahis rejoignent le 1er régiment de spahis algériens qui revient à Médéa en 1946. Le 5e RSA est pendant cette période un régiment à cheval, avec un escadron d'automitrailleuses obsolètes.
Le 5e RSA est reformé avec les éléments d'un escadron du 7e RSA déjà présent en Algérie et par des éléments du 6e RSA (lui-même dissous en 1956). Un détachement est laissé à Alger pour la Garde d'honneur du Palais d'été et les opérations dans la région de Douera, alors que le régiment opère dans l'Ouarsenis. À la suite des accords d'Évian du 18 mars 1962 et du cessez-le-feu du lendemain en Algérie, le 5e régiment de Spahis constitue, comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la Force locale, la 478e unité de force locale. Elle est placée sous l'autorité de l'Exécutif provisoire jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, le 5 juillet 1962. Il est dissous en 1962