3e Esc du 2e RCh

Insigne Français - Insigne Cavalerie/Blindé


Original

Insigne du 2e escadron du 2e régiment de chasseurs. Fabrication Fraisse.Le 2e régiment de chasseurs à cheval est une unité de cavalerie de l’armée française, créée sous l’Ancien Régime le...
En savoir plus
8,00 €

Descrition détaillé

Insigne du 2e escadron du 2e régiment de chasseurs. Fabrication Fraisse.

Le 2e régiment de chasseurs à cheval est une unité de cavalerie de l’armée française, créée sous l’Ancien Régime le 14 septembre 1673 sous le nom de dragons de Fimarcon. Après la mort du marquis de Fimarcon lors de la bataille de Saint-Denis en 1687, le régiment prend le nom de Barbezières du nom de son nouveau mestre de camp.

En 1692, il prit le nom de d’Estrades, en 1705 celui de Belle-Isle. En 1706, Belle-Isle-dragons surprend un corps de trois régiments de cuirassiers et leur fait plus de 300 prisonniers, dont 27 officiers. En récompense de cet exploit, le régiment est autorisé à porter les sabres des cuirassiers qu’il a défaits.

En 1709, le comte de Belle-Isle est nommé mestre de camp général des dragons, et cède son régiment au chevalier de Bonnelle, dont il garde le nom jusqu’en 1727, année où il devient Armenonville-dragons, pour devenir en 1738 Argence-dragons, puis Surgères-dragons, toujours du nom du mestre de camp propriétaire.

En 1745, il devient d’Aubigné, puis Choiseul en 1761, Custine en 1763 et Lescure en 1780.

En 1784, il devient Montmorency-dragons, et est transformé en régiment de chasseurs par l’ordonnance du 9 mars 1788 et prend, avec le deuxième rang dans l’arme, le nom de Chasseurs des Evêchés.

Le 1er janvier 1791, il prend le nom de 2e régiment de chasseurs à cheval.

Pendant les guerres de la Révolution, il combat aux armées du Rhin et de Rhin-et-Moselle. Il se distingue à la bataille de Pfrim, le 10 novembre 1795, à celle de Reuchen, le 14 juin 1796, à celle de Rastadt le 24 juin, à Ettlingen, le 9 juillet, à Heidenheim an der Brenz le 11 août 1796.

Après la paix de Campo-Formio, il fait partie de l’armée des côtes de l’Océan, puis est envoyé à l’armée de Naples. Il participe à la bataille de la Trebbia, puis à celle de Novi (1799)

Attaché à l’armée de Réserve en 1800, il prend part à la campagne d’Italie et reste en Toscane jusqu’à la paix de Lunéville.

Envoyé en 1803 au camp de Bruges (aile droite du camp de Boulogne) il fait partie de la brigade de cavalerie légère du 3e corps (Davout) pendant les campagnes de 1805, 1806 et 1807.

Il participe à la bataille d’Auerstaedt et à celle d’Eylau.

En 1809, il appartient, avec le 7e régiment de hussards et le 1er de chasseurs à cheval, à la brigade Jacquinot et combat à Abensberg (20 avril 1809), à Landshut, à Eckmühl, à Raab et à Wagram.

Il prend part à la campagne de Russie de 1812 (brigade Pajol, avec le 9e régiment de chevau-légers lanciers) et combat à Ochmiana, à Smolensk et à la Moskova .

Partiellement reconstitué après les désastres de la retraite de Russie, il n’aligne en avril 1813 que 98 chevaux, faisant partie de la brigade de cavalerie légère du Général Guyon. Le 15 août 1813, il compte 360 chevaux dans les rangs. Il combat à Bautzen et à Leipzig.

Le 9 février 1814, les débris du 2e régiment de chasseurs à cheval, qui ne compte plus que 95 chevaux, concourt à la formation du 1er régiment provisoire de cavalerie légère, avec les 1er, 3e et 6e régiments de chasseurs à cheval. Ce régiment provisoire participe à la campagne de France de 1814 et combat notamment à Champaubert.

Devenu Chasseurs de la Reine en 1814, le régiment redevient 2e régiment de chasseurs aux Cent Jours. Il est affecté au 5e corps d’observation, et ne prend donc pas part à la campagne de Belgique.

Intégré avec le 1er régiment de chasseurs à cheval au sein du 1er-2e régiment de chasseurs en 1997 il a été définitivement dissous en 2009.

Les escadrons et les pelotons du groupe d'escadrons du 2e chasseurs se sont déployés sur tous les théâtres avec l'armée de terre, en République de Côte d'Ivoire, au Tchad, au Sénégal, au Liban, au Kosovo ou en Afghanistan, prouvant encore sa devise : In utroque tremendus.


D'autres articles qui pourraient vous plaire