10e BPCP
Insigne Français - Insigne Parachutiste
Reproduction de l'insigne du 10eme Bataillon Parachutiste de chasseur a pied.Désigné pour remplacer le 2e bataillon du 1er RCP qui doit rentrer d'extrême orient, il voit son contingent d'appelés...
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Descrition détaillé
Reproduction de l'insigne du 10eme Bataillon Parachutiste de chasseur a pied.
Désigné pour remplacer le 2e bataillon du 1er RCP qui doit rentrer d'extrême orient, il voit son contingent d'appelés remplacé par des hommes en provenance de toutes les unités parachutistes. Il embarque à bord de l'Athos II à Bizerte , en Tunisie, le 9 août 1950 et arrive à Saigon le 7 septembre. L'unité, commandée par le chef de bataillon Michel depuis août 1949, compte alors 495 hommes répartis dans 4 compagnies.
Affecté au GLAP (groupement léger aéroporté), le bataillon rejoint Hanoï au Tonkin à partir du 10 septembre où il restera affecté jusqu'à son retour en métropole. Le 1er octobre, il change de dénomination pour devenir le 10e GPCP et reçoit en renfort la compagnie de marche du 1er RCP. Sa constitution et son encadrement sont alors les suivants :
compagnie de commandement (CCB) - Lieutenant Goria - 220 hommes;
groupe de commandos du capitaine Renault - 202 hommes;
groupe de commandos du capitaine Laurens - 202 hommes;
groupe de commandos indochinois du capitaine d'Harcourt - 195 hommes3.
Jusqu'à la fin de l'année 1950, le 10e GPCP opère principalement dans le delta tonkinois (Thai Binh, Phat Diem, Phu-To).
Le 10e chasseur gagne sa première citation, à l'ordre de l'Armée, à Vinh Yen en janvier 1951. Pour son action, son fanion est décoré de la croix de guerre des TOE. Le 6 octobre, le 10e saute pour dégager le poste de Nghia Lo. Entre-temps le bataillon a repris sa dénomination d'origine le 1er mars 1951. Ses 3 compagnies portent les numéros 19, 20 et 10e CIP.
En 1952, le bataillon est incorporé au Groupe Mobile no 4 du colonel Vanuxem avec lequel il opère sur la Route Coloniale no 1 vers Bac Ninh.
À sa dissolution, le 31 août 1952, tandis qu’une partie du bataillon rentre en Métropole les effectifs non rapatriables aident à la formation du 3e BPVN. Durant le conflit, l'unité a perdu 59 tués dont 4 officiers.